RUPHAŸ DANS LA LANGUE QUECHUA SIGNIFIE RAYONS DE SOLEIL

Depuis 1968, date de sa création à La Paz, (BOLIVIE) par le poète et compositeur MARIO P. GUTIERREZ, RUPHAŸ perpétue avec toute l’énergie de ses musiciens cet art musical qui chante la mémoire profonde, les valeurs et l’identité des Amérindiens AYMARA et QUECHUA.

Le groupe RUPHAŸ transmet fidèlement cet héritage précieux qu’est la musique des hauts plateaux des Andes. En effet, cette musique demeure aujourd’hui encore selon les anciennes coutumes, indissociables des rites de la cellule communautaire, des fêtes, des saisons et de tous les événements qui rythment la vie quotidienne des peuples Andins.

L’activité actuelle de RUPHAŸ est d’honorer la mémoire du fondateur du groupe, MARIO P. GUTIERREZ, qui fut un pilier pour la défense des Amérindiens. Son œuvre perpétuée par RUPHAŸ constitue non seulement un héritage culturel, mais également un message émouvant d’encouragement au respect de la Nature et des valeurs Humaines adressé à toutes les nouvelles générations.

L’ART MUSICAL DES AMERINDIENS AYMARA et QUECHUA

Héritage des grandes civilisations Aymara et Quechua cet art communautaire se transmet de génération en génération. Malgré le sentiment de mélancolie et tristesse que l’on peut ressentir dans certains chants et, bien que diverses musiques aient été interdites du temps de la domination espagnole, cet art musical n’a jamais perdu ni sa richesse ni sa force intérieure. Aujourd’hui comme hier, musiques, chants et danses font intimement partie de la réalité de la vie des Andes.

Les instruments de la musique traditionnelle sont essentiellement les instruments à vent et les percussions. La plupart des flûtes sont fabriquées en roseaux provenant des régions proches du lac TITICACA, réputées pour la sonorité qu’elles produisent. Tous ces instruments invitent à une communion totale.

Apparus plus tard avec la colonisation, les instruments à cordes ont été vite assimilés, donnant en particulier naissance au très populaire CHARANGO, petit instrument à cinq doubles cordes inspiré de la vihuela, au son cristallin construit en bois.

De nos jours, les Améridiens Aymara et Quechua continuent d’aimer et de respecter la nature andine, la Terre-mère PACHAMAMA, à vivre leur culture qui développe une conscience intime des valeurs communautaires nécessaires à la coexistence humaine et leur amour pour la musique, qui exprime ce profond sentiment d’environnement et d’harmonie spirituelle et communautaire.

HÉRITAGE ET OBJECTIFS

RUPHAŸ, depuis sa fondation en 1968 a toujours puisé dans son patrimoine artistique et culturel ancestral, afin d’enchanter et ravir son fidèle public. Ce fût encore le cas en 2005, lorsque en interprétant pour la première fois l’œuvre inédite intitulée « KIMSA PACHANAKA”, ou “LES TROIS SAISONS DES ANDES” de Mario P. Gutierrez, au Victoria Hall de Genève; les musiciens du groupe ont annoncé leur volonté de mettre leur art au service de la solidarité active avec les communautés et la jeunesse la plus démunie de leur pays.
En Europe, par ses activités de concerts, d’animations, de stages, ses enregistrements ou dans ses contacts avec les médias, RUPHAŸ veut continuer à faire connaître la musique traditionnelle andine authentique dans la réalité de son contexte actuel, notamment dans le cadre des projets solidaires soutenus depuis l’Europe.

En Bolivie, RUPHAŸ agit contre les effets d’un processus d’acculturation en cours, qui méprise les mélodies traditionnelles, ou les déforme de leur signification première.
En octobre 2014, à l’occasion du vingtième anniversaire du décès de Mario P. Gutierrez, RUPHAŸ s’engage à diffuser son testament littéraire, le livre “L’ORPHELIN COSMIQUE”, ou « Comment l’homme moderne s’est séparé de l’ordre cosmique créant ainsi une société artificielle et sans âme”.
RUPHAŸ, afin de soutenir et coordonner son action dans un environnement économique de plus en plus difficile pour le monde artistique et musical, crée son association culturelle.

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